Au Kenya, des associations de femmes issues de la société civile ont décrété une semaine d'abstinence sexuelle afin d'inciter les hommes politiques à régler leurs différends et réformer le pays.
"Il y a un boycott national pour montrer que les femmes de ce pays ont décidé de faire avancer les réformes", a déclaré mercredi l'une des initiatrices du mouvement, qui estiment que les politiciens, dont l'égoïsme le dispute à l'ambition, ne devraient pas avoir le temps de se consacrer aux plaisirs de la chair, compte tenu de situation économique et politique critique du pays.
Le collectif a même dit qu'il paierait des prostituées pour se joindre à la grêve, appelant également les épouses des politiciens membres du gouvernement de grande coalition à se joindre au mouvement.
"Cela ne doit pas être perçu comme une punition pour les hommes, c'est une mesure destinée à attirer leur attention sur les vrais problèmes... L'appel dépasse le simple coup médiatique et vise à promouvoir un certain sens du sacrifice", assurent-elles.
Le Kenya a connu, début 2008, une grave crise post-électorale qui a fait 1500 morts et ne parvient toujours pas, même après les accords de partage du pouvoir signés entre les deux camps rivaux, à enclencher les réformes cruciales sur la terre, le chômage des jeunes ou encore un nouveau cadre institutionnel dans le pays.
1 commentaire:
j'adore l'idée :-)
c très intelligent...
el 3a9ba lina...
Enregistrer un commentaire